dimanche 31 décembre 2017

Je suis l'Amy

 

Je suis la My
Je suis l'Amy
Je suis l'Amie,

Je suis l'amie des solitaires, des poètes,

 Des peintres, des musiciens
Des fous, des danseurs,
Des écrivains et des penseurs,

Je suis l'amie,
La confidente,
Celle qui écoute,
Comme une mère,
Qui observe leurs vies,
D'un regard lumineux et sincère,

Et vous savez mes amis,

Que j'attends,
J'attends mon Roi,
Et peut-être, comme les oiseaux,
Qui partent à la recherche,

Du Simurgh,
Je ne sais pas,
Que mon Roi est là,
A travers eux,
Toujours près de moi,

Bien à vous mes chers amis,
Merci d'être là,
Je vous M...

                                                



vendredi 24 novembre 2017

Dans ma bulle,







Dans ma bulle,

Je suis dans ma bulle parfois,
Bulle d'eau, bulle d'air,
Bulle d'eau z'air,
Je flotte,
Au dessus du désert,
Jeux des notes,
Du fond de la mer,

Dans ma bulle d'air,
Rien ne traverse,
Si, le son des sphères,
De l'eau je verse,
J'écoute,
Le Grand Mystère,
Je ne vous entends plus,


Dans ma bulle d'air,
J'erre de ci de là,
Où personne ne va,
Le soleil se lève,
Qui le voit ?
Le feu qui s'élève,
Mon Roi.

Dans ma bulle d'air,
Avec mes frères,
De toi je diffère,
Je change de peau,
Douce vipère
Points de repère
Nouveaux,
Personne ne l'écoute,
 L'air du verseau,
L'Enfant
Qui chante en mon coeur.









mercredi 15 novembre 2017

Oiseau noir,


peinture: Susan Seddon-Boulet
 
Un oiseau noir vit en moi,
Il vir'volt,
Toujours plus haut,
Constamment en révolte,
Toujours plus beau.


Un oiseau noir,
Mauvaise augure pour certains,
Au delà du firmament,
il sait voir,
Il éclaire de son aile le matin,
De son chant, il fustige,
Le monde des éteints,
Rien ne l'y oblige,
Il est juste malin.

Un oiseau noir,
En mon cœur survolté,
M'accompagne jusqu'au soir,
Puis s'envole à l'orée,
De mes rêves HD,
Comme un vague à bons
Il  fuit la marée.

jeudi 9 novembre 2017

Candide,




Candide,
Comme le livre,
De sa jeunesse,
Elle l'était,
Elle avait ce regard candide,
Des enfants de l'Est.

Son amant d'un jour,
 Lui avait dit un jour,
Tu as le regard "question",
Celui qui sonde, qui voit,
Qui observe et questionne,
En un mot,
Le regard des "voyants".


Il se disait Mage,
Et ça c'était un signe,
Se connaissant depuis perpète,
Car aller savoir pourquoi ?
Elle aimait les âbimés, les  fous, les poètes,
Sans doute  qu'un chaos,
Habitait son intérieur tempête.

Candide,
Parce qu'elle était là,
A se promener de ci de là,
Le cœur ouvert,
Prête à aimer,
Ceux qui en manquait,
A les embrasser.

Elle était ainsi faite,
Son cœur tout vert,
Lui avait souffert,
Et pour toujours,
Vouloir que  la vie soit une fête,
Un puit d'amour.

Candide,
Son grand Amour,
Un chœur céleste,
"Suis-je le gardien de mon frère ?"
Avait-il dit de son regard voyant,
Question mystérieuse,
Contenant Sa réponse
Il est  là, en elle,
Au delà du par delà de l'Au-delà,
Un lieu secret,
Où parfois, ils se retrouvaient.

Candide,
Elle l'était,
D'une blancheur écarlate,
Quand son coeur éclate,
Car oui,
Elle aura aimé de tout son cœur,
Elle aura pleuré de toutes ses larmes,
Elle aura vécu, survécu, perçu,
L'âme Candide,
Dans les yeux étincelants,
De ses amants,

Son ami poète lui avait dit un jour,
Nous ne sommes pas naïfs mon Amy,
Nous sommes candides,
Le plus beau cadeau,
Pour les âmes pensives,
Dans la lune, du chapeau.

Candide, je t'aime.

vendredi 27 octobre 2017

Le chemin,





Le chemin qui mène à toi,
Même semé d’embuches,
Je l'emprunte,
Comme l'abeille à la ruche,
Je prépare ma danse.

Les chemins de traverses,
Je les connais,
Après une grosse averse,
Le soleil apparaît,
Parfois même,
Un arc en ciel
déploie ses ailes.

Les chemins qui mènent aux étoiles,
Ne font que briller,
Au milieu des paysages,
Que personne ne veut prendre,
Désertés et sauvages,
Je sais m'y étendre.



Avec mes bottes,
Je prends mon élan,
Jusqu'à toi je saute,
Au dessus des cieux,
Où si tu préfères,
D'un pas lent et silencieux,
Doucement je t'escorte.

Car pour rejoindre
Le rayon bleu,
L'étoile du matin rose,
Il faut couver le feu,
Sinon elle explose,
Sans joindre.

Il n'y a pas d'attente,
Plus belle que celle,
D'un amour lointain,
Inaccessible étoile,
Qui ouvre le matin,
De mille feux.

dimanche 8 octobre 2017

Douces heures




La douceur s'est infiltré en moi
Un bouquet de rose,
Son parfum m'enivre,
Car oui,
Je suis ivre,
Ivre de toi,
J'attends les douces heures,
Du mélange,
Nos deux corps à la Foi,
Appellent nos anges.

Deux couleurs,
Bleu, Rouge,
Un ultra violet,
Un pourpre animal,
Une clarté sidérale,
Du fond de nos entrailles,
Illuminent la Faille.

Je suis ivre,
Ivre de tes soins,
Quand tu en viens aux mains,
Je me sens V'ivre,
Et je pars très loin,
Au delà des cieux,
Je disparais,
En d’autres lieux.













vendredi 6 octobre 2017

Le Grand Esprit






Je n'ai besoin de rien,
L'univers m'a porté là,
Je ne sais pourquoi,
Les graines savent-elles où tomber ?
Elles savent juste être là.

Je n'ai besoin de rien,
Je suis comme une étoile.
Qui ne demande rien,
Et reçoit tout,
Illumine la toile.
 
Je n'ai besoin de rien,
Une infime lumière,
Un point dans l'Univers,
Je sème mes vers,
Je ne suis rien.

Je n'ai besoin de rien,
Même pas de toi,
Juste être Là,
Partout à la Foi,
Partout chez moi.

Je n'ai besoin de rien,
Je suis Tout,
Et répands une vague de rires,
Sans rien retenir,
Comme un baiser fou.

Je n'ai besoin de rien,
L'Univers Dedans,
Il ne me quitte pas l'Ami,
Je le suis avec élan,
Le Grand Esprit.


lundi 28 août 2017

Les caresses

Les caresses,
Ses mots d'amour,
Écrits sur nos corps,
Brûlent sous nos mains,
Tel un trésor,
Gréco-romain,
Au fond de l'abysse,
Jusqu'aux matins,
Qui nous unissent...


mardi 15 août 2017

Au delà de la nuit




Au delà de la nuit,
Le soleil sang d'Or,
La lune lui sourit,
Dans son œil,
Elle resplendit.

mercredi 24 mai 2017

Si j'avais une amie...




Si j'avais une amie, je serais un poète.
Si j'avais une amie, je serais funambule.
Si j'avais une amie, je dévoilerais mon âme.
Si j'avais une amie, je chanterais la Flamme.

L'eau bondirait de rochers en jungle rafraichi.
Le feu pavoiserait la glace accueillante.
La terre fertile sèmerait la puissance de ses choix.
Le ciel ? Un infini bagage où mes pensées se gausseraient.
La boue irriguerait les plantes inconnues.
Mon âme serait vive de pensées à créer.
Ma solitude danserait des instants fourvoyés.
Ma plume déciderait du plus profond voyage.
Occupant avec soin les prémices de l'orage.
Sans jamais épouser les psalmodies de l'âge.

Alors; oui je peux être sage.
Alors; oui je veux être mage.
Alors; oui je romps la certitude.
Car, là j'épouse les nuages, leur imprudence, leur clarté du gris.
Mais...jamais je ne serais sage.
Car l'amie rencontrée m'a parlé, m'a dit, m'a envoyé
Dans le plus Affreux des songes.
Celui renié de l'histoire.
Celui de la simplicité.
Et de ce monstre non-dit, j'en fais affaire d'homme.

Celui qui ose aimer.
Celui qui ose dire et partager.
Celui qui voit mon cœur,
Pour l'égayer et le vibrer.
Comme cette amie est là, dans la pensée pensante.
Comme cette amie est là, dans mes chants inversés.
Comme cette amie scintille de la lueur de l'ombre.

Je suis poète...AMY

Merci. De F. à M


vendredi 19 mai 2017

A nous amis poètes...


A nous amis poètes,

Nos mots sages,
De nos gorges,
Glissent sur la page,
Blanche, 
Immaculée,
Jetés,
C'est là qu'ils forgent,
De leurs rages,
De leurs Joies,
Les mots doux,
Les mots roses,

Ces fous,
Qui vous posent,
Sur un nuage.

Ils racontent,
Mille et une vies,
Vécues, Rêvées, 

De leurs plumes ils content
D'un ton léger,
 Leurs envies.

Pieds nus,
Ils pérégrinent,
Du levant au couchant,
De rose en rose,
Ils piétinent,
Les douleurs à la prose,
Ôtant chaque épines,
Ils osent brûler,
Les passages
Parsemés,
 De spleens.

Vidés,
Leurs corps sages,
Luisent au dedans,
A chaque étage,
Au firmament,
Il sont illuminants,
Foudroyants,
Éblouissants,
Les poètes.

                                                De M à F

mardi 9 mai 2017




Elle aspire à la vie,
Comme une fleur de pissenlit,
Elle vole au vent,
Comme les oiseaux du levant,
La nuit elle resplendit,
C'est ce qu'on dit.


M.

dimanche 23 avril 2017

Mot rose,





Mot rose,

Parfois il entre,
Quand le morose approche,
Du fond de mon antre,
Je sors ma pioche,
Je l'épingle sur mon carnet.
Il fait le difficile,
Une fois étalé sur le papier,
Il file, il file.


Un mot rose,
Vient alors, vient  à l'or,
En  mon cœur.
Il explose, il implose,
Comme un arbre en fleurs,
Il ose la prose.


Et je jette, et je jette,
Les mots roses,
Dans le vent brûlant,
Et  ma tête, et ma tête,
S'illumine au dedans...

jeudi 16 mars 2017

A Elle,

                   


A Elle,

Dans le sable,
Ce petit pas,
Me rappelle à elle,
Un soleil d'été.

Il reste une trace
De son passage,
Effet mère,
Attire d'ailes
Comme un message,
De la mer.


J'entends encore son rire,
Par delà les collines,
Dans le vent,
S'éternir.


En mon cœur,
Danse encore,
Son souvenir vivant,
Où l'on ne compte plus les heures.


Elle est partie depuis longtemps,
Mais son cœur,
Reste à jamais,
Comme une lumière,
Dans celui des grands.


L'oubli lui,
Ne viendra t'enlever
En mon cœur résistant,
Tu es restée,
Vivante...


   A Ninon...

vendredi 10 février 2017

Certains soirs,



Ruth St Denis in surf, at Atascadero beach - 1916

Certains soirs,

Un vague à l'âme,
M'emporte,
Comme un grand vent,
Loin, bien loin,
Vers le blanc océan.

Il surgit d'un profond,
Terrain vague,
Où les graines,
Folâtrent,
Et tournent en rond.

D'un bleu éclatant,
Rougeoyant-même,
Colore mon âme
D'un violet apaisant.

Puis s'éteint,
Comme un soleil,
Rouge selon certains,
Dans la mer du levant,
Du couchant,
Je n'en sais rien.

Il part,
Avec mes chagrins.
Écris, cris, ris,
M'a-t-il dit, 
Je lui souris,
Et danse avec lui.

My

vendredi 3 février 2017

L'amour l'a trouvée,




L'amour l'a trouvée,
Au delà de la route,
Elle embaumait la terre,
Son parfum l'envoute.

L'amour l'a trouvée,
La fleur des prés,
Arrosée de pleurs,
Fraichement échappée.

L'amour l'a trouvée,
Dans un recoin doré,
Guettant son trésor,
Jusqu'à l'aurore.

L'amour l'a trouvée,
Son  air gai a tiré,
Dans le blanc lunaire,
Une flèche sagittaire.

L'amour l'a trouvée,
Toute effleurée,
En mille pétales
Avec son aval.

L'amour l'a trouvée,
Aux heures enjouées,
Depuis elle chantonne,
En son coeur il raisonne.


M.

mardi 31 janvier 2017

Cheval d'or,

 
                                                       Peinture Emilie Lacroix-Mathieu

Sous le signe du yin,
Je pérégrine,
Puis, je dors,
Sur mon cheval d'or. 
Au solstice,
De l'interstice,
J'irais dehors,
Pour éclore,
L'abysse,
De mon corps...

Là,


                                                                                                                           Photo Salgado

Tu es là,
Près de moi,
Juste,
Je n'avais pas vu,
Que demander plus,
C'était risquer de te perdre...
Et comme disait Bobin,
Qui n'a pas connu l'absence,
Ne sait rien de l'amour...

samedi 28 janvier 2017

Donne-moi ta main,

Guignol aux Tuileries - Alfred Eisenstaedt Pour LIFE - 1963


Donne-moi ta main,
Que je me perde,
Dans les lignes du destin,
Épouser ton mystère.

Donne-moi ta main,
Qui  inonde,
Par sa lumière,
Comme un phare, la mer.

Donne-moi ta main,
Que sa chaleur,
Adoucisse les prémices,
De ma torpeur.

Donne-moi ta main,
Que j'y mette un p'tit rien,
De mon chemin,
Un baiser fou.

Donne-moi ta main,
Car deux mains,
La lumière luira en moi,
Dans l'éternité.


Donne-moi ta main,
Que j'y verse,
La beauté,
D'un instant ailé.

 Donne-moi ta main,
Pas une poignée,
Une serrée,
Que je vais garder.

M.


dimanche 22 janvier 2017

La jetée,



J'ai tout jeté,
Une vieille cafetière,
Qui rendait tout amer.
Un vieux drap blanc,
Qui a fait son temps.
Une paire de jumelle,
Qui ne voyait plus d'ailes.
Et j'ai gardé,
J'ai gardé,
Dans le creux,
Dans le creux de ma main,
Une poignée,
Une poignée de notre amour,
Qui sait,
Il peut servir,
Car le monde,
Ce monde,
En pleine pénurie,
En manque d'envies,
Manque de vie.
J'ai gardé ce regard,
Sur la mer,
Car lui,
Ne peut qu'être enfoui,
Au fin fond de mon cœur.
Aux Saintes,
Sur la jetée,
L'anneau,
Sera gardé,
Pour l'éternité,
Dans le trouble de l'eau.
Les larmes d'un jour
Veille pour toujours,
Sur notre amour passé.

M.