samedi 29 décembre 2018

La mer



La mer va t’envahir
T’ensevelir
T’emporter dans une vague
Au plus près de nos rires
Une lame de fond
Magique
Euphorique
Pour engloutir
Ton vague à l’âme
Je ramasserais
L’écume des jours
Pour étancher ta soif
Tu n’as qu’à laisser faire
Toucher le fond
Goûter l’ivresse
Des profondes heures
Les vagues du désir
Ondulent sur nos corps
Elles n’ont pas d’heure
Elles n’ont pas peur
Fulgurantes
Calmantes
Puissantes
Aimantes
Entends-tu ?
Les notes improvisées
Sur le piano imbibé
Retiens la leçon
Elle est entière
Elle ne fait rien à moitié
Te prend tout entier
La mer.

vendredi 28 décembre 2018

Restera




Il faudra vieillir ensemble
Mon amour
Se tenir la main
Respirer lentement
Il faudra ensemble affronter la fin
Jusqu’au paradis blanc
Accorder nos violons jusqu’au bout
Dans le violent tourbillon
Que la vie nous prépare.


Quand tu ne m’entendras plus
Restera nos yeux
Les regards
Comme des mots jetés
Sur nos corps flétris
Verront le profond
Des jours gris.



Quand je ne te verrais plus
Il y aura les mains
Effleurements des corps
Comme un baume
À nos lèvres
Suspendues
Les atomes en fièvre.



Quand il n’y aura plus rien
Restera l’effluve de ton parfum
Quelques nuits dans mon lit
Mais ce ne sera pas assez
Je partirais aussi.



Quand la Dame blanche
En aura décidé autrement
Pour t’emmener aux cieux
D’un coup de faux
Restera une plume dans mon cœur
Comme une douce caresse
Ta lumière viendra
Se jeter dans mes mots.



Et si je partais avant
Restera les fleurs
Sur mon balcon
Le poisson rouge
Dans mes eaux claires
Mon air dans tes cheveux
Mes cendres dans la mer
Tous nos vœux
Réunis
On s’endormira
Amis
Dans la barque d’or
Notre étoile
Tatouée sur le bras.



Restera cette ultime question,
Sommes-nous immortels mon ange ?

mardi 25 décembre 2018

Je croyais que c'était toi



J’ai longtemps regardé
Clignoter le sapin
Aux mille yeux
Dans la nuit immaculée
Je croyais que c’était toi.


J’ai longtemps regardé
Le soleil dans la mer
Se baigner avec émoi
Dans les algues bleues
Je croyais que c’était toi.



J’ai longtemps regardé
Les oiseaux dans le ciel
Voler lentement
Vers les chemins mystérieux
Je croyais que c’était toi.



J’ai longtemps regardé
L’étoile du matin
Dans le ciel immaculé
Éblouissant mon sein
Je croyais que c’était toi. 



J’ai longtemps regardé
Voler le poisson d’argent
Dans le ciel violet
De l’Arizona
Je croyais que c’était toi.



J’ai longtemps regardé
La larme dorée
Perler sur ta joue
Je croyais que c’était toi.


Mais non c’était moi
L’eau trouble le jour
Partout où tu es
Je vais
Partout où je vais
Tu es.

lundi 24 décembre 2018

Sous ta peau


 Dessin Maha

Couvert de ciel
Je guète les étoiles
Sous ta peau
Ta lumière se dévoile
  Ton drap blanc
Effleure mon cœur
Caresse mon flanc
Élimine mes peurs
Je trace dedans
Un cercle de feu
Peau à peau
Je m’approche des astres
Si loin, si proche
De ton corps si vaste
La fin de l’étoile
Tragique des astres
Sur la toile
Ton retour est proche
J’ai ma baguette magique
Dans la poche
N’oublie pas que je suis une fée.

dimanche 23 décembre 2018

Vers moi


Photo: place des terrasses - Trévoux

J’ai fondu sous le réverbère
A force de t’attendre
Les yeux révolvers
Révulsés
Je vois vert
J’ai envie de
Pourfendre ton cœur
En deux parts égales
Une pour l’avaler
Qu’il batte avec le mien
Une pour la mer
Qu’il batte avec elle
De ton arrivée volée
Je verbalise mon vers
Des volutes à l’envers
Entoure ta venue
En moi toute nue
Ta voix virevolte
Sans attributs
Tu voles vers ?
Je te vois
Vers moi j’espère.

samedi 22 décembre 2018

J'irais te chercher




J’irais te chercher
Sous un tas d’immondices
L’éclat de lumière
Qui reflète en ton œil
Signe une présence
D’origine stellaire
Je n’ai pas peur de me salir les mains
Ton ombre n’a qu’à bien se tenir
En une seule caresse
Je la retire.


J’irais te chercher
Sous un tas de feuilles
Des mortes et vivantes
Ôter ton linceul
Ton sang, ta sueur
Ne me font pas peur
J’ai bu tant de fiel
Vu tant d’horreurs
La vie est toujours belle
Pour les poètes.



J’irais te chercher
Au-delà de la nuit
J’ai attendu le solstice
Qu’éclate en moi
Le soleil vert
Pour m’immiscer dans tes interstices
Comme la lumière dans mes vers
Boire jusqu’à la lie ton calice.



Je suis la mer-vie
En moi tu pourras te poser
Dans mes vagues salées
Flotter pour l’éternité
Je suis comme
Lilith étoilée
Isis au bord du Nil
Eau débordante
Autour de tes os
Pluie déferlante
De mots
Pur remède à tes maux
Fleur de vie
Bon nombre dort
Toi tu ris.


Poème pour Anne

mercredi 19 décembre 2018

Kiss the reine





Parfois j’ai juste envie de te dire
Va crever !
C’est pas joli joli
Je le savais que
Tu n’étais pas un ange
Je le savais
Que j’allais me piquer
Parfois on se lance des défis
Changer le démon en gentil.


Ne choisis pas une poète
Prends une fille ordinaire
Si tu ne sais
Dire je t’aime
Kiss the reine.



C’est une erreur
De se prendre pour une biche
Une illusion de croire
Qu’on touche les gens
Un démon peut mourir dans sa grotte
Sans jamais apprendre
A conjuguer
Le verbe Aimer
Kiss the reine



Moi je continue
Je distille mes mots
A cœur ouvert
Une pluie de lumière
Sur la terre
Toute nue dans la nuit
Je voyage
A découvert
Un rien me nourrit
Les yeux bien ouverts
Je serais moins amère
Sans parapluie
Sans « j’espère »
La vie me sourit
Prend une autre dimension
Et jamais n’oublie
Kiss the rain.

mardi 18 décembre 2018

Il n'avait pas vu



Triple Goddess Illustrations de Susan Seddon Boulet


Il n’a pas regardé
La couleur de ses yeux
Ni même perçu
Le feu qui brûlait
Il n’a pas senti
Sa peau de lait
Sous ses mains de marin
Sans lignes, ni destin
Il court les jupons.


Il n’a pas vu ce qui brillait
Dans son regard-panthère
Celle qui veille
Fluidifie tout être
Prépare le réveil
Au-delà du paraître.


A pas de velours
Se faufilant dans les herbes
Plus haute que l’amour
Foudroyant le verbe
Elle embrasse le ciel
Son souffle court
Dans le vent matinal
Elle sera toujours belle
Privilège des sauvages.


Il n’avait pas vu
Qu’elle était un peu folle
Extralucide panthère
Tentatrice du poète
Walkyrie solitaire
Amazone de banlieue
Sirène de pacotille
Il extrapole à tord
Part en vrille
La prend pour une fée
La jette dehors.


Au son du chamane
Le feu brûle encore
Libère la flamme
Ravive les corps
Au-delà de la mort
C’est le secret des âmes.

lundi 17 décembre 2018

Tout feu, tout flamme





Un jour,
Les mots me quitteront
Dans un tourbillon de feu
Au fond de mon cerveau
Un trou noir
Annonce la fin
Le Pygmalion
Sans le vouloir
Avait trop faim
Les mots partiront de ma bouche
Pour un peu plus d’amour
Sur ma couche.


Ils fileront
Explorer la vraie vie
La vie vraie
Extirper
L’échappée belle.


Ils partiront
Délier les nœuds
De mon cœur
Tout feu
Tout flamme
Reconnait tes erreurs
  Mon capitaine.


Les mots,
Un à un,
Voleront au centuple
Dans tes plumes
De leur folle puissance
Plus vibrants
Que ton cœur battant
Se perdront dans l’immensité
Sans en comprendre
La finalité
Tu pleures
La fée éteinte.


Dans tes yeux brille
Une simple lueur
Dans le plus bleu de la nuit
Cette étoile tournoyante
Te fait vibrer.

samedi 15 décembre 2018

Jusqu'à la moelle




Serre-moi dans tes bras
Comme la vague
Mord le rocher

Serre-moi dans tes bras
Comme le soleil d’été
Brûle ma peau

Serre-moi dans tes bras
Quand j’ai trop pleuré

Serre-moi dans tes bras
Quand j’ai trop écrit

Serre-moi dans tes bras
Pour que j’oublie

Serres moi dans tes bras
Que je plie sous ton poids

Serre-moi dans tes bras
Jusqu’à la moelle
De la lumière

Serres moi dans tes bras
Imprime ma peau
De ton étendard

Serre-moi dans tes bras
Éclabousse-moi
De ta joie

Serre-moi dans tes bras
Homme de feu
Avale ma flamme

Ôte tes vieux oripeaux
Je veux ta peau
Comme manteau

Serre-moi dans tes bras
Si fort, si puissamment,
Que j’en prenne pour l’éternité

Ôte-moi de cette terre
Sans bras
Embrasse-moi

vendredi 14 décembre 2018

Est-ce une malédiction ?



Dali

Est-ce une malédiction ?
Écrire sur l’amour
Et ne jamais le trouver
Comme un cordonnier !
Je marche pieds nus
Dans la jungle désenchantée
J’écarte les bras
Dans toute les directions
Tel un rayon de soleil
Je cours dans la rue
Sans attendre
Ma mise à nu.


Ils disaient :
« N’écrivez pas de poèmes d’amour » - Rilke
Une petite poignée
De mots d’amour
Vous seront donné
Gardez-les
Un fois écrits
Après il faut mourir - Un sage inconnu

Il faut toujours mourir
De toute façon
Rien ne nous tient ici
Sauf la vie
Les leçons.



Est-ce une malédiction ?
Que fout ce fou univers ?
Il donne sa langue au chat
Me pose dans la case
Passez votre tour
Revenez demain
Votre As de cœur
N’est pas loin.



Peut-être l’amour
Habite un champs de fleurs ?
Contempler le jour
Humer la nuit
Attendre la rosée
Regarder le coquelicot
Qu’il ne faut cueillir
Faute de le voir mourir
Une boule à neige
La tourner
Attendre
Que le dernier flocon
Soit tombé ?



Un grelot tintinnabule
Dans mes oreilles
C’est déjà Noël
L’année est passée vite
Mademoiselle la fée.



Madame la Vie :
Je n’ai pas vu ton âme
Cueillir l’amour
Il est resté au bout du chemin
Moi : Quel chemin ?
Ah ah, on ne le voit pas
Il est là.



Une étoile
Ça se voit
Sauf pour les aveugles de l’amour
Et il y en a ma pauvre chérie !
En haut d’un sapin
Une me fait de l’œil
Celle qui finira l’année
Mon cœur sur le seuil
Entre ses mains.

lundi 10 décembre 2018

Mon coeur veille sur ton corps



 


 
 
 
La fée-lumière - Lyon - 2018
 
  
 
Au centre de mon corps
Il y a un sanctuaire
En forme de cœur
Tu peux y rentrer à ta guise 
Il t’offre son air
Une légère bise
Pas de barricades
Ni de portes
Un voile de lumière
Orné d’or
Une guirlande de cœurs
En guise de décor
Pour t’accueillir.
 
Mon cœur veille sur ton corps
Il est ouvert aux…
Fantaisies de tout poil
Hautes vibrations
Délires galactiques
Baisers fous
Mots authentiques
Rires d’enfants
Regards cosmiques
Sourires jusqu’aux oreilles.
Mon cœur veille sur ton corps
Il protège des impurs
Atomisés aux portes
Restent en arrière
Un soleil en fusion
Attire les cœurs purs
En transformation
Otent leur armure
Pour sentir le rythme
Le son
De l’univers.
 
Mon cœur veille sur ton corps
Ton corps est un sanctuaire
Déborde de lumière
Il est tout vert
Offre son eau
Brûle de mystère
Déteins sous mes caresses
Vibre sous ma peau
Comme un ruisseau
En liesse.
 
Mon cœur veille sur ton corps
Papillon de nuit
Vol vers la lumière
Sans brûler tes ailes
Ramène-moi la vie
Il n’y a plus qu’elle
Je veille sur lui.

samedi 8 décembre 2018

Je m'en retourne




Je m’en retourne au pays magique
Au temps de Candy
Le prince des collines
N’est pas de ce monde
Juste dans mon monde.



Je n'avais pas vu
Que c'était un ogre
Il n’avait pas vu 
Que j’étais une fée.
Les fées
Elles s’abîment ici
Elles veulent des étoiles
Dans les yeux
Dans le ventre
Des papillons bleus
C’est trop demandé ?
C’est plus en stock ?
Ah mais j’ai rien commandé
J’ai rien demandé
J’ai juste rêvé
D’un amour bleuté.



Je m’en retourne à mes rêves
Lumineux et mystiques
La Source de mes po’aime
Débordants
D'eau magique
Je mélange la potion
J’y mets un peu de tout
Un poème,
Un cœur luisant
Du ciel bleu
Une plume de paon
  Du rouge sang
Si tu la bois
Tu te réveilles.



Immortelle Escalibur
Protège-moi
De toutes blessures
Ne boira que celui
Qui a le cœur pur.

vendredi 7 décembre 2018

J’ai offert mon poème à un chien





J’ai offert mon poème à un chien
C’est salaud pour les chiens



Eux n’y sont pour rien
Je préfère plus penser à ça
L’amour vrai
Se commande pas
Je coupe l’ivraie
Je sonne le glas
Des faux-semblants
Des rendez-vous animals
Tout ça c'est des miettes !
Les gens s'en contentent,
Moi juste de te voir,
J'étais contente.




J’ai offert mon poème à un chien
C’est salaud pour les chiens.



J’ai senti la douleur
Moins forte que mon cœur
La courbe est plate
J’avais rien détecté
J’étais à pied
J’ai rejoint mon destin
Une étoile dans la nuit
Bien loin d’ici
Etais-je le festin ?



J’ai offert mon poème à chien
C’est salaud pour les chiens




Je préfère tout ou rien
Sans compromis
Aux lâches menteurs
Voleurs,
Consommateurs
Aux vies tristes et mornes
Je vomis sur vos nuits
Blanches et ternes
Éclairées de bleu
L’écran plat
Ressemble à la fuite
Simples observateurs
De la vie vraie.




J’ai offert mon poème à un chien
C’est salaud pour les chiens.



Eux écoutent les fées
N’y sont pour rien
Le regard lumière
L’amour dans le sang
C’est la dernière
Celle de trop
Je pars sur ma licorne
Un billet pour l’ailleurs
Rejoindre le cap orne
Mon cœur en tailleur
Au pays des fées
Certains les aiment
Avec mon ange
Je vole vers l’aimé
Who love the Sun.

mardi 4 décembre 2018

Je n'arrive pas à écrire sur la guerre



THE ESCAPEES OF RAVA-RUSKA, 
WITNESSES OF THE HOLOCAUST 60' by Chochana Boukhobza


Je voulais écrire un po’aime
Sur la guerre
J’ai tant écrit sur l’amour
Lui, jamais il ne m’épuise
C’est ma langue
Mon inspire
Mon souffle
Je ne peux vivre
Sans ce désir d’aimer.

Mais il y a tant à dire
Sur la guerre
Comme viciée à l’homme
Dans ses veines
Dans son cœur
Elle perdure
Je fais ce vœux
Mon sang impur
N’abreuvera pas vos sillons
Je ne veux pas de votre monde
De haine et de fiel
Ranger vos bataillons
J’ai vomi les miens
Au-delà des étoiles.

Un autre Homme
Vit en moi
L’Homme-lumière
Déjà je le vois
Je ne suis pas une guerrière
Jamais ne la vit,
Disait Grand-père
Le contraire de la vie
Lui qui a tant souffert.

 
Je n’arrive pas à écrire sur la guerre
Il y a toujours l’amour derrière
Car même dans la guerre
Il est question d’amour
Du manque d’amour
Parfois il faut se battre pour
Qu'il résiste, revive
Dans nos cœurs.

A mon grand-père, rescapé



samedi 1 décembre 2018

Un Po'aime pour M



 Photo: Lettre infinie - M - 25 janvier 2019

J'aime le M
Le premier son
Prononcé, chuchoté, crié
Celui de maman
Celle qu’on aime en premier.


Il y a un M en moi aussi
Celui de Marie
Avec un Yam à la fin
Le son du cœur on m’a dit
Ma sœur disait My-iam
Miam, miam !
Je vais te manger.



Il y a ma grande Maha
Mickael et son dragon,

Le Messager
Mes Maries, Mary
Mes Michel, Michèle
Mes Matthieux
Mes Momo,
Ma Mémé...
Que j’M.



Mymy et ses deux M
C’est mieux pour voler
Morphée et ses bras
Pour m'emporter
Les Moutons de Ouessant
La Magie des forêts
Le Mirage du désert
Mes Maux
Qui deviennent
Mots...



Le M quand il déplie ses ailes
Donne un grand V
Celui du grand Vent
De Voler
De Victoire

De Vénus
De Voir
De Vin
Le M de Vie


Il y a toi
Mon ange
Je t’M.


jeudi 29 novembre 2018

Il erre...




Pourquoi suis-je là ?
Pourquoi j’erre sur cette sphère ?
D’où viens-je mes anges ?
Terre, orange, bleue,
Ne suis-je pas d’ailleurs ?


Je me sens perdue dans l’univers,
Je viens de comprendre,
  Deux cents milliards de galaxies,
Il me dit !


Ça explique.



Il y a bien d’autres terres ?
Moins mortifères ?


C’est possible…



Il y a bien d’autres hommes ?
Moins prétentieux,


C’est possible…



Il y a bien de l'amour ?
Ici à ce point précis,
Entre Mars et Vénus,


C’est possible…



Je veux les trouver,
Partir aux cieux,
Voler en éclat,
Trouver la clé.



Chuttt embrasse-moi,
Il me dit,
Je t’emmène,
Au-delà des stars,
Photographier l’ombre du vent,
Toucher l’étoile du levant,
Écouter doucement,
Le silence des sphères.


Il me répond,
Le mystère,
Sans chercher tu le trouves,
En cherchant tu le perds,
C’est comme l’amour,
Il erre...

mercredi 28 novembre 2018

De...




Quand je te regarde,
Il y a cet oubli de moi,
Qui me fait pénétrer,
Dans ton cœur éthéré,
Il y a ces mots dit tout bas,
Soufflés dans mon creux,
Que j'entends chanter,
Avant de me lever,

Ils résonnent,
Dans mon âme en feu.

De tes lèvres,
J’ai bu le mystère,
De ta peau,
Touchée la stratosphère,
De tes yeux,
Vu l’Univers,
De tes mains,
Senti l’âme-Vie.