jeudi 29 novembre 2018

Il erre...




Pourquoi suis-je là ?
Pourquoi j’erre sur cette sphère ?
D’où viens-je mes anges ?
Terre, orange, bleue,
Ne suis-je pas d’ailleurs ?


Je me sens perdue dans l’univers,
Je viens de comprendre,
  Deux cents milliards de galaxies,
Il me dit !


Ça explique.



Il y a bien d’autres terres ?
Moins mortifères ?


C’est possible…



Il y a bien d’autres hommes ?
Moins prétentieux,


C’est possible…



Il y a bien de l'amour ?
Ici à ce point précis,
Entre Mars et Vénus,


C’est possible…



Je veux les trouver,
Partir aux cieux,
Voler en éclat,
Trouver la clé.



Chuttt embrasse-moi,
Il me dit,
Je t’emmène,
Au-delà des stars,
Photographier l’ombre du vent,
Toucher l’étoile du levant,
Écouter doucement,
Le silence des sphères.


Il me répond,
Le mystère,
Sans chercher tu le trouves,
En cherchant tu le perds,
C’est comme l’amour,
Il erre...

mercredi 28 novembre 2018

De...




Quand je te regarde,
Il y a cet oubli de moi,
Qui me fait pénétrer,
Dans ton cœur éthéré,
Il y a ces mots dit tout bas,
Soufflés dans mon creux,
Que j'entends chanter,
Avant de me lever,

Ils résonnent,
Dans mon âme en feu.

De tes lèvres,
J’ai bu le mystère,
De ta peau,
Touchée la stratosphère,
De tes yeux,
Vu l’Univers,
De tes mains,
Senti l’âme-Vie.

mardi 27 novembre 2018

C'est notre tour

Albiréo 2


C’est mon tour,
J’ai gagné,
Un tour de manège,
Enchanté, endiablé,
Un billet pour l’amour ?
Un tour de Goldorak,
Veux-tu monter ?
Attraper le pompon ?
Faire un tour de plus.

Tes yeux verts,
Ton sourire taquin,
Tes cheveux en bataille,
M’ont fait descendre,
De ma tour de Babel,
Ouvrir ma fenêtre,
Ivres, fébriles,
Des vaguelettes,
Un peu folles,
Tournent en boucle,
Dans mon cœur.

T’en as mis du temps,
T’étais où ?
Tu ne m’as pas entendu,
Sur les toits du monde,
J’ai crié ton nom,
Mis des affiches,
Dans les rues,
Sur les poubelles,
A la boulangerie,
Dans l’allée,
Comme lorsqu’on perd son chat,
Un chat noir et blanc,
Aux yeux verts de velours,
Au poil ébouriffé,
Au sourire-amour.

Le soleil se montre,
C’est notre tour,
Notre rendez-vous,
On s’est vu,
Reconnu,
On a bu,
Mis tout nus,
A nu.

C’est notre tour,
Un tour de piste,
Clair-obscur,
Un tourbillon,
Des cœurs enlevés,
Les papillons,
Je fonce comme un ruisseau,
Par-dessus les monts,
Je m’envole aux étoiles,
Dans tes bras en rond,
Autour de moi,
Ton pulsar se dévoile,
Je ne suis plus là,
Toi non plus,
Les étoiles tournoyantes,
Nous absorbent,
Dans une rotation,
Infinie, démesurée,
Au cœur de l’immensité.

jeudi 22 novembre 2018

Une pluie sur nous





Une pluie sur nous,
S’abat en trombes,
C’est un jour mouillé,
Un jour breton,
Les gouttes tombent une à une,
Sur le toit par million,
Seul ce son tu veux,
Dans tes oreilles,
Des petits clapotis,
Des sons de vie,
Que voulait-elle ?
Nous purifier ?
Nous fluidifier ?
Nous accoler ?
Tu n’as pas hésité,
Je n’ai pas résisté,
Tu avales ma langue,
Je fais pareil,
Les dés sont jetés,
Au grand soleil.
Est-ce l’équilibre à atteindre ?
Mouillés dedans comme dehors,
Aucune pluie ne pourrait éteindre,
Même en millions de gouttes,
Ce feu qui fait étreindre,
Je te goûte,
Sans feindre,
T'exposant mon désir,

 De vie,
J’ai compris la pluie,
Matrice binaire,
Elle annonce l’euphorie,
L’ivresse des profondeurs,
L’état second de la transe,
Qui réunit les cœurs.

dimanche 18 novembre 2018

Cupidon s'en fout





Il y a bien des moments,
Où je voudrais sauter dans ton cœur,
Passer l’aspirateur,
Éloigner tes peines,
Foudroyer le néant,
Planter des « je t’aime »,
Que naisse un sentiment,
Mais je n’ai que ma voix,
Mes poèmes,
Mes dix doigts,
Mes yeux,
Mon sang-feu,
Mon sourire,
Pour seules armes,
C’est bien peu,
Mais c’est TOUT,
Et je sais,
Que ce n’est pas cela,
Qui te fera aimant,
Une fois de plus,
Cupidon s'en fout.

vendredi 16 novembre 2018

Le coeur de l'humanité




Je ne crois pas pouvoir un jour,
Être totalement heureuse,
Je ne vous citerais pas les horreurs,
Vous les connaissez,
Elles dégueulent sur les boulevards,
Elles s’immiscent dans les chaumières,
Qui entend mes prières ?
On porte le pire en soi,
La douleur de l’humanité,
N’est jamais étrangère,
Je n’ai pas vécu les pires,
Pourtant elles sont là,
Tristes à mourir.
Vous allez me dire dépressive,
Il n’en est rien,
J’ai le meilleur de l’humanité aussi,
Qui git en moi,
La joie, l’amour, la paix,
La vie est ainsi.

Si tu pouvais




Si tu pouvais descendre un peu,
Absorber l'eau des chagrins,
En faire une montagne dorée,
Sur laquelle on viendrait s'aimer,
Une passerelle pour la liberté,
Si tu pouvais planter,
Des ailes de papillon,
Dans les cœurs asséchés,
Pour mieux sauter la haie,
Des buissons acérés,
De la haine et de l'indifférence,
Pour que coule l'eau pure,
Des jours de paix,
Des nuits d'amour,
Je me prosternerais enfin,
Devant toi,
Pour l'harmonie,
Des jours heureux,
De l'humanité,
Qui ne sait plus aimer.

Dans ta main




Dessin Rita Renoir

Je voudrais m’endormir dans ta main,
Sentir ta ligne de vie contre mon sein,
Parallèle à la mienne,
Compter sur tes doigts,
Pour me soutenir,
Deux mains se tiennent,
Avec l’amour,
En ligne de mire,
Je voudrais,
Devenir tienne,
C’est ton tour,
J’attends que tu tires,
Sans ravaler ta salive,
La peau de mon corps,
Jusqu’à toi,
Pour en faire de l’or.

Du jaune




Le soleil est parti,
Avec mon amour,
Ne sachant pas,
Quand il va revenir,
Mais il revient toujours,
Il me reste,
Le feu des feuilles,
Où farfouillent mes pieds mouillés,
Petites tâches de jaune,
Dans le gris de ma vie,
Petites gouttes d'or,
Ornant mon cœur,
A l'intérieur,
Un sapin de Noël,
Étincelle.

Montagnes




Je suis montagne,
Oh non ce n'est pas prétention,
C'est mon nom,
Les ancêtres ont décidé,
De jeter sur moi,
L'amour des hauteurs,
Le fracas des rochers,
Le vertige des arrêtes,
Pour me sentir petite,
Au vue de leur grandeur,
Pour sentir le vent,
Passer sur mon visage,
Une caresse du ciel,
À moi qui n'ai pas d'ailes.

Oh montagnes jeunes et vielles,
Vous qui me regardez,
D'un regard de statue,
Vous qui veillez,
Tels mes ancêtres à plumes,
Un guide à mes côté,
Je n'ai pas le vertige,
Je suis née,
De vos vestiges,
Tout la haut,
Je suis vie.

Oh montagnes grandes et belles,
Berceau de mes ancêtres,
Je suis au bord,
Sans jamais tomber,
Comme une fleur bleuette,
Fondue avec le ciel,
Sans avoir d'elles,
Les racines du monde,
Je marche entre vos mains,
Mon cœur haletant,
Au creux de vos sillons,
Me sens comme un enfant,
Aux bras de ses parents,
Qui semblent être un pont.

Pluie




Il a choisi de pleuvoir aujourd'hui,
J'ai sorti mes plantes grasses,
Elles ont soif,
Besoin de prendre l'air,
De goûter la vie,
L'eau glisse,
Sur leurs feuilles,
Douces et charnues,
Rondes et lisses,
Tels des mamelons,
Sans dentelle,
Elles absorbent la lie,
Comme elles,
Je bois,
Le résidu de la racine carrée,
De nos corps emmêlés,
Comme elles je résiste,
Au soleil de plomb,
Aux mille jours sans pluie,
Aux mille nuits sans amour...

Furtif


Il y a ce moment furtif,
Du matin,
Où le ciel ne sait pas,
S'il va virer au gris,
Pleurer abondement,
Ou briller de mille feux,
En un éclair vif,
Il choisit,
Et je garde en moi,
Cette hésitation,
Qui illumine mon cœur,
J'accepte son humeur...

Sauvage


Je ne vais pas sauver le monde,
Je pars dans la forêt sauvage,
Là-bas il y a la vie,
Je ne fais aucun présage,
Je te laisse présager,
Ruminer tes hypothèses,
De fin du monde,
D’apocalypse suicidaire,
La mère-vie marche derrière moi,
Berceau de toutes naissances,
Ma seule veilleuse,
L’âme en feu je garde,
Comme une bienheureuse,
J’égraine mes vertus de païenne,
Du fond de mes poches,
Elles se font miennes,
Peu à peu,
J’étire ma silhouette,
Pour toucher le ciel,
Simple miroir aux alouettes,
J’enfile mes ailes,
En cette période de solitude,
Les étoiles me soutiennent,
L’amour est lumière du soleil,
J’arbore la gratitude,
Pour tant de merveilles.


Le pas




Je n’ai pas sauté le pas,
Ce n’est pas ma Sardane,
Ce sont de petits pas,
Ce sont eux qui déhanchent,
Qui remuent de l’intérieur,
Me rendent plus lâche,
Me soulèvent le cœur.


Je n’ai pas sauté le pas,
J’ai suivi son rythme,
J’en ai fait de petits,
Une onde venant du sol,
Nous désarticule dans la nuit,
La musique s’est immiscée,
A l’intérieur il faut lâcher,
Sous le ciel irisé,
D’étoiles un peu folles.



Je n’ai pas sauté le pas,
Je tiens sa main,
Comme une corde,
Un peu lâche,
Je la serre,
Elle dit tout,
Sois fluide Ondine,
Il faut l’écouter ce corps,
Sa main est mouvement,
Il faut la sentir la vie,
Celle qui fait vibrer,
Le corps tout entier,
Lui suit.



Comme un pied à l’étrier,
La danse me lance,
Dans son être entier,
Savant mélange des sens,
Il faut du fluide,
Pour que la sauce prenne,
Que nos mains liées,
En liberté,
Déploient l'amour.

Muse






Pendant tout ce temps,
Où je n’ai pas souri,
Dans les bras d’un amant,
Où j’ai pleuré,
Dans les bras d’un ami,
Pendant tout ce temps,
J’aurais écrit.


Pendant tout ce temps,
Où je n’ai tenu,
Des mains de velours,
Où je n’ai soufflé,
Les mots doux,
Du début de l’amour,
Dits tout bas dans le cou,
J’aurais offert mes fleurs poétiques,
Mon chant lyrique,
Mes poèmes les plus doux.



Pendant tout ce temps,
Où je n’aurais pas dansé,
Emportée par les bras puissants,
D’un amant de Saint Jean,
Ni regardée par les yeux éblouis,
D’un homme-Lumière,
J’aurais créé un monde imaginaire,
Que j’offre aux passants de la nuit.



Pendant tout ce temps,
Où je rêve du fond de mon lit,
D’un amour sublime,
D’un lien magique,
J’aurais écrit,
Les mots bleus-nuit,
Sous la dictée,
D’un Apollon en délire,
D’un Orphée éploré,
D’une Calliopée possédée,
Au fond de moi,
Maîtres des mots,
Muses mystiques,
Inspirent mon esprit,
Écrivent de mes dix doigts,
De Divins vers pour toi.

Depuis toi




Depuis toi, j’écris les choses,
De mes abysses les mots viennent,
Ils s’instillent à petites doses,
Tel un goutte à goutte,
De mon sang sauvage,
Ils glissent sur ta terre brûlée,
Je ne tiens plus les rênes,
J’ôte le plus pur de l’eau,
Je distille la substance,
Des verbes hauts,
Comme une subsistance.


Ils parlent d’instants frissonnants,
D’une vie ordinaire,
Ils me servent de voix,
Tu pourras lire,
Les douleurs passagères,
Puisque tu n’y étais pas,
Les joies éphémères,
Puisque tu es là,
Un poème ne cache rien,
Pourtant, il reste un mystère,
Il crache tout,
Flux permanent de lumière.



Poème végétal,
Cri animal,
En son sein,
Sans cesse,
Chantonne son mystère,
Le doux dissonant,
De l’éternel, du Rien,
J’en trouve la richesse,
La porte de tes yeux,
Merci lettres, mots, syllabes,
J’extrais en renaissant,
Le suc de ma vie,
Et si l’oubli l’ensevelit,
Sous un tas d’autres,
Il restera l’Essence,
D’une vie.

Trop



On m'a tout dit,
Trop pressée,
Exigeante,
Trop changeante,
Dans l’attente,
Aigrie,
Pas guérie,
Tout un tableau.

Ton cœur ?
Quoi mon cœur ?
Trop fermé,
Ta tête,
Quoi ma tête ?
Trop pensante,
Dans mon monde,
Sur ma planète,
Trop yang,
Si bien,
Dans mes baskets,
Trop indépendante,
Indécise,
Trop mère,
Ah mes pauvres enfants !
Je suis comme je suis.


Que me donne ce monde ?
Des tranquillisants,
Des assurances,
Des euphorisants,
Des excitants,
Pour faux-semblants,
Je suis vrai mal parfois,
C'est ainsi,
J’ai compris,
Le trou béant,
La paix n'est pas donnée,
Ni gagnée,
A la sueur du sang,
Elle vient du dedans,
Innée ?


Pourtant,
Je suis amoureuse,
De ma vie,
Tumultueuse,
De l’univers,
De tout,
De toi.

J’infuse Ta lumière,
Tout autour,
Comme une boule à thé,
Un Amour,
Parfumé,
Doux-amer,
Au jasmin de tes nuits,
Je suis Une,
Transfusée de Magdala,
D’une joie sans Source,
Qui apaise ta soif,
En fin de course.


Écartelée d'Orion,
Je cherche l’Homme-lumière,
Au mystère scorpion,
Pas le charmant,
Ni l’homme brillant,
Non, je cherche,
Celui qui a le feu,
Dans les yeux,
Et peuplera,
De trésors,
Ma peau blanche,
Translucide,
Extra-lucide,
Quand je dors,
Parsemée d'étoile,
Je sens fleurir,
Des bouts de moi,
De toi,
Sur nos corps,
Or...

dimanche 11 novembre 2018

Sortie Reccueil poésie - Au clair de plume



SORTIE de mon recueil de POÉSIE 
 AU CLAIR DE PLUME

Je suis heureuse de vous annoncer la sortie de mon premier recueil de poésie AU CLAIR DE PLUME aux Éditions Grand M.

Je remercie de tout cœur Sophie Dutérail sans qui ce livre n'aurait pu voir le jour aux Editions grand M.
 
Ce livre est comme une longue gestation de ma vie poétique et personnelle, et incarne aussi le désir de partager mon amour des mots, amour qui m'habite depuis toujours.

Si vous êtes intéressé vous pouvez envoyer un mail à: poesieauclairdeplume@gmail.com.
Il est au prix de 13 euros + 3,20 de frais de ports.

Que la poésie illumine vos vies,

Merci à vous qui me lisez,

jeudi 1 novembre 2018

Star with a Star




Star with a Star,

Qu’est-ce qui brille plus qu’une étoile ?
Qu’est-ce qui éclaire plus qu’une nuit polaire ?
Qu’est-ce qui chante plus qu’un rossignol ?

Qu’est-ce qui réchauffe plus qu’un feu solaire ?

La Grand Ourse !
Jamais ne se couche,
Etoile double,
Mizar et Alcor,
Jamais ne se troublent,
Si loin, si proche,
S’aiment encore.

Dans cette constellation,
Bi-Solaire,
Où je joue au ballon,
Les étoiles vont par deux,
Stars inconnues au bataillon,
Elles gravitent autour d’elles,
L’Alpha, l’Omega,
Première et dernière,
Je suis l’une d’elles,
Hors compétition,
Et non pas lune,
Puisqu’on est deux,
Tu es l’une d’elles.

Orphée chante encore,
Rossignol d’amour,
Au sommet de ma tête,
Car je dors encore,
Tout le jour.

Double lumière,
Double chaleur,
Double chant,
En son centre,
La séparation,
N’est qu’illusion,
D’optique,
L’Union,
N’est que Son,
Mélange des eaux,
De nos os en chignon.

Et si derrière le soleil,
J’apparais,
Miroir magique,
C’est que je ressuscite,
Dans tes bras,
Au son Aum,
Star with a star,
There's no place like home.

Sous ta peau




Je suis descendue sous ta peau,
J’ai pris les escaliers,
A la montée des eaux,
Je n’ai pu résister,
Impossible de reculer,
Je t’ai donné la clé,
De mon champ inondé,
Où tu t’es échoué,
La terre a aimé,
Ton arrosage massif,
En ces temps asséchés,
Je me suis fais Sisyphe,
Au soleil d’hiver,
A l’heure du solstice,
Une lumière,
Remplit mes interstices,
De baisers dorés.

D'Or



On m'a tout dit,
Trop pressée,
Exigeante,
Trop changeante,
Dans l’attente,
Aigrie,
Pas guérie,
Tout un tableau.

Ton cœur ?
Quoi mon cœur ?
Trop fermé,
Ta tête,
Quoi ma tête ?
Trop pensante,
Dans mon monde,
Sur ma planète,
Trop yang,
Si bien,
Dans mes baskets,
Trop indépendante,
Indécise,
Trop mère,
Ah mes pauvres enfants !
Je suis comme je suis.


Que me donne ce monde ?
Des tranquillisants,
Des assurances,
Des euphorisants,
Des excitants,
Pour faux-semblants,
Je suis vrai mal parfois,
C'est ainsi,
J’ai compris,
Le trou béant,
La paix n'est pas donnée,
Ni gagnée,
A la sueur du sang,
Elle vient du dedans,
Innée ?


Pourtant,
Je suis amoureuse,
De ma vie,
Tumultueuse,
De l’univers,
De tout,
De toi.

J’infuse Ta lumière,
Tout autour,
Comme une boule à thé,
Un Amour,
Parfumé,
Doux-amer,
Au jasmin de tes nuits,
Je suis Une,
Transfusée de Magdala,
D’une joie sans Source,
Qui apaise ta soif,
En fin de course.


Écartelée d'Orion,
Je cherche l’Homme-lumière,
Au mystère scorpion,
Pas le charmant,
Ni l’homme brillant,
Non, je cherche,
Celui qui a le feu,
Dans les yeux,
Et peuplera,
De trésors,
Ma peau blanche,
Translucide,
Extra-lucide,
Quand je dors,
Parsemée d'étoile,
Je sens fleurir,
Des bouts de moi,
De toi,
Sur nos corps,
Or...

Un baiser


J'veux un baiser,
Un baiser goulu, goutu,
Un baiser venant du ciel,
Pour mon pays,
Foutu,
En état d'urgence,
Un baiser volé,
Mouillé, lumineux,
Une pluie d'été,
Venant sauver,
La fleur fanée,
De la fin des temps.

Où es-tu ?
Sur quel continent ?
Sur quelle planète ?

Je tourne en rond,
Sur mon rond bleu,
Une terre brûlée,
La seule dans l'univers,
Parfois je nage sous le bleu,
Mon O'xygène,
L' O'rigine,
J'écoute les sphères,
Le message erre,
Dans ma tête.

Mon rond bleu,
Deux astres l'éclairent,
Une boule de feu,
Un blanc lunaire,
Tu vas trouver.

L'amour est un pays,
Sans chemin,
Sans idées,
Sans rendez-vous,
Sans lieu,
Je sais bien.

Mon GPS est mort,
De toute façon,
Je ne vois rien,
Il fait froid dehors,
Je reste en caleçon,
Sur mon canap,
Sale temps,
Pour un baiser,
De toute façon,
Je pars voler,
J'ai le SON.

Si tu cherches une lumière,
Je suis éteinte,
Il te faudra une lanterne,
Une éclaireuse,
Une lumière bleue,
Que dis-je ?
De l'ultraviolet,
Pour trouver ma trace,
De panthère assoiffée.

Si tu pouvais venir,
Ou revenir,
Des temps anciens,
Mon papillon,
Au fond d'la gorge,
Ne fait qu'écrire,
Ton nom.