dimanche 28 avril 2019

Alone



J'entends encore la porte
Tu es rentré
Je vais pouvoir dormir
J'entends encore ta voix galactique
Qui continue de rire
Dans ma cage thoracique
Pourtant tu es parti
Le silence est venu
M'ouvrir la porte
M'embrasser doucement.

Ce matin,
La lumière rentre à peine
Effleurer mon visage
Je préfèrerais toi
Et ton doux regard clair
Tu t'habituras
Me disait-elle
Je pleure encore
Lui répondis-je.

J'avais repoussé l'échéance
Au fond je savais qu'elle viendrait
M'apprendre...


Les réveils sans mains
Le silence dans le noir du soir
La bouche sans baisers matinaux
Les repas au son du tic tac
De la pendule du salon
Je n'allume plus la télé
La fuite a cessée
De couler au fond de mes os.

Je goûte l'esprit du vent
Qui parcourt mon balcon
Caresse mes fleurs
Le soir j'embrasse la lune
Je réponds aux étoiles
Avec toutes leurs questions !


Je crie mes poèmes
Au son des grillons
Je savais que je m'habiturais.

J'écris mes rêves sur ton carnet
Celui où je rêve encore
En regardant voler
Les mariés de Chagall
A l'amour éternel
Quel comble douce amazone
Poète de l'amour
A vivre sans
On s'habitue à tout
Tu sais.


Une question est posée
Toujours la même
Aux étoiles par milliers
Mon esprit esseulé :
Suis-je vraiment seule
Dans ce doux univers ?
Tu le sais
Me soufflent-elles ?
La vie, la mort
On les embrasse toujours tout seul
Du moins, tu crois
Esprit esseulé
Du Grand Esprit
Tu n'es pas seule
La toile est Une
L'univers Un
Uni à toi.


Myriam Serra
27 avril 19

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