mercredi 5 septembre 2018

A celui qui viendra,


 Image: Jane Wonder

A celui qui viendra,
Ou pas,
Me chercher,
Tout en haut,
De ma tour d'ivoire,
De chair et d'os,
Pas d'éléphant,
De mon sang,
Universel soi-disant !

A celui qui s'arrêtera,
Je veux dire ceci :
Le regard au loin,
Je te vois,
Tête en l'air aux aguets,
Tu peux ranger,
Ton fulguropoing !

Je ne veux pas la clé,
De ton jardin secret,
Je ne compte pas,
Y mettre les pieds,
Le mien restera fermé.

Au mieux le mystère,
T'enveloppera,
De son odeur,
Comme un foulard autour du cou,
Que le vent emporte au loin.


Camouflée comme un lynx,
Dans son feuillage touffu,
En fausse sauvage,
Sans capitaine,
Tout feu, tout flamme,
Je guette ton arrivée,
Telle une guerrière,
J'ai déposé les armes,
De séduction massive.

Je n'ai à offrir,
Qu'un simple sourire,
Je fais ce vœu,
De donner le plus beau,
Mes pleurs les plus purs,
Sur tes pieds nus,
Mon cœur en chignon,
En union libre,
Autour de ton giron,
Jusqu'à l'aurore naissante,
Ou la Nuit des temps.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire