mercredi 4 janvier 2017

Quand la Saône déborde,


Quand la Saône déborde,


Dans la rivière de sa voix,
Je me suis laissée couler,
Aux interstices de son âme,
J'ai plongé.
Dans un tourbillon de vie,
J'avais échoué dans son lit,
Enveloppée de draps blancs,
Comme un cadeau,
Dans ses bras d'argent.
A la Source,
J'ai rejoint son rire,
Dans la douce nuit,
Du jour fêté,
De son sourire.
Oubliant ce goût amer,
Celui du jour, où il devra partir,
Du quai Saint Vincent,
Jusqu'à la mer,
Dans les larmes du temps.
M.

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