dimanche 14 octobre 2018

Les miettes




J’prendrais pas les miettes,
J'te les laisse,
Même si je suis oiseau et toi chien,
Je n’ai pas pour habitude,
De manger dans la gamelle des autres.
J’attends le pain de celui qui vient,
Déjà je bois son sang,
Ni Jésus, ni Dieu,
Max est plus libre qu’eux.


Mon désir,
Je le jette dans mes poèmes,
Je sais faire,
Sensuels et suaves à souhait,
C’est ce qui plaît.

L’essentiel est ailleurs,
Les sens,
Sans le cœur,
C’est juste un costume de sang,
Un machine de guerre.

 
Moi j’ai mis mon costume de pluie,
Je ruisselle de désir,
D’absolu,
Je transpire la vie,
Elle est partout,
Dans les oiseaux,
Écureuils et coccinelles,
En eux, je jette ma quête,
En eux, je prends des ailes,
Pour un voyage galactique.


J’ai mis mon costume de plumes,
Au-dedans rouge sang,
J’arbore ma crinière,
De tout mon élan,
En mon cerveau arborescent,
Je vole dans l’univers,
Sans destination.

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