vendredi 16 novembre 2018

Muse






Pendant tout ce temps,
Où je n’ai pas souri,
Dans les bras d’un amant,
Où j’ai pleuré,
Dans les bras d’un ami,
Pendant tout ce temps,
J’aurais écrit.


Pendant tout ce temps,
Où je n’ai tenu,
Des mains de velours,
Où je n’ai soufflé,
Les mots doux,
Du début de l’amour,
Dits tout bas dans le cou,
J’aurais offert mes fleurs poétiques,
Mon chant lyrique,
Mes poèmes les plus doux.



Pendant tout ce temps,
Où je n’aurais pas dansé,
Emportée par les bras puissants,
D’un amant de Saint Jean,
Ni regardée par les yeux éblouis,
D’un homme-Lumière,
J’aurais créé un monde imaginaire,
Que j’offre aux passants de la nuit.



Pendant tout ce temps,
Où je rêve du fond de mon lit,
D’un amour sublime,
D’un lien magique,
J’aurais écrit,
Les mots bleus-nuit,
Sous la dictée,
D’un Apollon en délire,
D’un Orphée éploré,
D’une Calliopée possédée,
Au fond de moi,
Maîtres des mots,
Muses mystiques,
Inspirent mon esprit,
Écrivent de mes dix doigts,
De Divins vers pour toi.

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