Dante et Béatrice devant l’Empyrée
(La Divine Comédie, Gustave Doré, 1861)
A force de regarder,
Nous sombrons dans la lumière
Nos ombres éclairées
Ressemblent à la lune
Elles passent derrière
Le soleil n'en fait qu'une
C'est le mystère des photons
Sans rechigner
Nous adhérons
Notre ombre se reflète
Jusqu'à l'aurore
Le matin défait nos liens
Nous volons encore
On était bien
Dans la lumière.
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